Christophe Voltz, auteur et comédien, vit pleinement l’expérience de la scène, avec le sentiment qu’il suit là une voie pour laquelle il se disait fait dès l’âge de trois ans. On en oublie qu’il est diplômé de floriculture, une branche dans laquelle il n’a jamais travaillé.

Né d’un père musicien, Dany, qui jouait les claviers dans la mouvance de la jeune chanson alsacienne des années 70, il voue un attachement à Schiltigheim, sa ville d’origine, qui lui fit découvrir le bonheur du théâtre avec l’atelier destiné aux 11-13 ans.
Sa petite enfance au contact d’une grand-tante  fut baignée dans un bain d’alsacien. Comment revenir vers cette langue que l’adolescence lui fit déserter, comment s’en servir avec modernité ?

Paul Sonnendrucker le premier  lui confiera un rôle en dialecte dans Euloge Schneider, ce qui lui ouvrit la voie  du cabaret « d’Waschbritsch » avec Marcel Grandidier et sa cohorte de comédiens explosant d’aisance et de verve dans leur langue maternelle. La radio Rfm le contacta pour des chroniques qui donnèrent naissance à son spectacle co-écrit avec Jean-Marie Holterbach « Ich bekomm e Aff ». Survint sa rencontre avec Joseph Schmittbiehl et l’étonnement d’incarner un rôle tragique dans son « Antigone » en alsacien. France Bleu Alsace l’appela pour  une chronique  quotidienne « Robot pour être vrai ». 

Ce gourmand des planches qui veut en maîtriser  le jeu, la lumière, le son et la mise en scène est aussi père de deux enfants et gourmand de saveurs.